En matière de colocation, la demande est forte depuis un certain temps. Face à cela, de nombreux propriétaires proposent de louer en colocation afin de générer un maximum de bénéfices. La location des colocataires est une activité à part entière. Cependant, les avantages qui en découlent sont intéressants. Avant de se lancer dans un tel projet, il existe deux ou trois points à considérer. 

Louer en colocation : le mode d’emploi

La location à des colocataires cumule un grand intérêt, celui de pouvoir louer vite et plus cher. La gestion locative demeure tout de même complexe et comporte quelques pièges. 

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En principe, une colocation désigne un mode de location dans un même logement et par plusieurs locataires. Pour être plus précis, une personne loue un logement et partage son loyer à une autre personne qui occupera une autre partie du logement qu’il l’a loué. En tant que propriétaire, on loue un logement à plusieurs locataires. Chaque locataire devrait alors signer : 

  • Des baux de colocation.
  • Une clause de solidarité.
  • Un règlement intérieur.

Ce mode de location permet donc à chaque locataire de : 

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  • Bénéficier d’un espace de vie adapté à ses besoins.
  • Partager le prix du loyer et de ses charges avec les autres locataires.

Ainsi, on ne doit pas se limiter à la colocation, telle que l’on connaît comme la colocation étudiante. Il existe certes d’autres types de colocations : 

  • La colocation senior.
  • La colocation en couple.
  • La colocation de famille monoparentale.

Louer en colocation : les règles à respecter 

Pour proposer une colocation, il est important de connaître la loi qui régit ce type de location. Sur le plan juridique, ce terme désigne une location réalisée par plusieurs personnes qui vivent dans un même logement. Ainsi, le bail d’une colocation sera rédigé autrement et peut prendre deux formes : 

  • Un bail unique signé par l’ensemble des colocataires.
  • Plusieurs baux individuels signés par chaque colocataire.

Concernant les surfaces habitables, elles sont encadrées par la loi : 

  • Dans le cas d’un bail commun : la surface habitable minimale doit être de 16 m2 pour deux personnes ou 9 m2 par personne, 25 m2 pour trois, 34 m2 pour quatre…
  • Dans le cas d’un bail individuel : chaque colocataire bénéficie d’une surface habitable minimale de 9 m2.

Louer en colocation : la clause de solidarité

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La clause de solidarité est obligatoire pour les colocataires. Elle oblige généralement chaque colocataire à régler les impayés des autres colocataires. Un tel engagement comporte des risques, surtout si l’un des colocataires n’est pas solvable. 

D’après la loi Alur du 2014, la portée de cette clause de solidarité prend fin 6 mois après le départ du colocataire. En cas de départ d’un colocataire et qui n’est pas remplacé par un nouveau colocataire, il est possible de renégocier le bail commun avec le propriétaire. 

Louer en colocation : l’acte de cautionnement

Les colocataires proposent certaines garanties au propriétaire. Un garant est parfois obligatoire pour prévenir un manquement au loyer. Le garant va donc se charger de régler la somme manquante demandée sur le bail. Il est aussi important de se constituer d’une copie du bail pour la signature d’un acte de cautionnement. Ce document doit servir de preuve écrite notamment sur les conditions de cautionnement. Le document doit comporter plusieurs informations : 

  • L’identité et l’adresse du garant.
  • L’identité du colocataire.
  • La durée du bail.
  • Les coordonnées du bailleur.
  • Le montant du loyer.
  • Une mention manuscrite ou une signature du garant.

Bref, louer en colocation pourrait être un avantage pour un propriétaire, mais aussi pour les colocataires. Il est tout de même important de bien connaître le contenu d’un bail d’habitation en colocation et la clause de résiliation de ce contrat. Cela afin d’éviter les mauvaises surprises.

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